Journées des plantes de chantilly

Horloge Du 11 au 13 octobre 2024
10h à 18h
LocalisationParc du Château de Chantilly

Propriétaire d’une écurie depuis 8 ans, Thierry Benaphtali, adepte de l’économie circulaire, a travaillé pendant quatre ans pour mettre au point un fertilisant lui permettant de recycler le crottin de cheval ! Commercialisé sous la marque Tonnerre d’engrais, le produit, 100 % naturel, est unique en son genre : « Il ne contient ni ingrédients chimiques ni conservateur et il agit d’une manière diffuse, dans le temps, met-il en évidence. De plus, il est polyvalent, s’adapte à tout type de sol, est utilisable tant pour les plantes d’intérieur qu’à l’extérieur. » Après avoir été diffusé sur les salons, ce fertilisant, fabriqué aujourd’hui à grande échelle, part à l’assaut d’une clientèle de professionnels. Des pépiniéristes ont déjà répondu à l’appel, se félicite le responsable de l’entreprise, prêt à relever le défi.

Passionné de palmiers, Philippe Courtoison a parcouru le monde à la recherche de nouvelles variétés. C’est à Saumur, au nord de la Loire, qu’il a créé sa palmeraie, en 2004. Depuis 2015, sa production, toute entière à partir de graines, se fait également sur le site de l’ancienne Palmeraie du Vigneau à Cholet. Des palmiers au nord de la Loire ? On peut s’étonner, habitués que nous sommes à les voir s’épanouir sur le pourtour méditerranéen ou dans les zones tropicales. Mais le Trachycarpus fortunei, originaire de Chine, et d’autres espèces de la pépinière, résistent à très basses températures. Nés et cultivés dans la région, ils se sont adaptés et donnent de bien meilleurs résultats que ceux de la même variété importés des pays chauds, souvent porteurs du tristement célèbre papillon rouge qui finit par tuer l’arbre en rongeant le tronc de l’intérieur. A côté des palmiers, Philippe Courtoison cultive d’autres plantes exotiques : bananiers, yuccas, agaves ou encore, diverses variétés de bambous pour une clientèle large qui va des grossistes aux particuliers en passant par les paysagistes.

L’association créée en 2015 a pour objet la diffusion de toutes les expressions artistiques sur le territoire de l’Oise. Ses artistes membres sont peintres, sculpteurs, artisans d’art, danseurs, musiciens, photographes, designers. Les artistes ont toute leur place au Jardin, qui les inspire, accueille l’acte et le moment créatif. Pour cette édition du Salon des Plantes de Chantilly, réunis sous la houlette d’Aurélien Garcia, photographe, (Directeur artistique et fondateur de l’association) ils présenteront une sélection d’œuvres inspirées par le végétal et de créations adaptées à leur usage décoratif au jardin.  Parmi eux, Jean Eudes Massiou Ébéniste Designer utilise le métal, le bois et le béton pour réaliser Mobilier, luminaires, sculptures et agencements indoor/outdoor.
Maya Reich, vitrailliste, peintre du verre, compose avec passion des pièces uniques révélées par la lumière. Ils partageront le plaisir de cultiver leur jardin intérieur, coloré, foisonnant, grâce à leurs propositions plastiques contemporaines, poétiques, révélatrices du plaisir de créer en matières et couleurs. Les stands de Picardie For Ever ont été récompensés par le prix du Jury à chaque édition, depuis 2015.

Les fruits secs, déshydratés et moelleux ont acquis leurs lettres de noblesse. Ils détrônent de plus en plus les traditionnelles boîtes de chocolat. Sur les tables de fêtes, ils sont convoités, pour leur couleur, leur originalité, leur texture, leurs qualités gustatives et nutritionnelles. Mélanie Thiry et sa mère l’ont bien compris en lançant en 2002 leur petite entreprise familiale, le Verger des Saveurs, un nom plein de promesses. Les fruits confits se déclinent en pomme, poire, pêche, clémentine, cédrat, prune, angélique…. Soigneusement sélectionnés selon des critères de fraîcheur, de maturité et de saveur, ils sont délicatement préparés afin de préserver arôme et richesse des parfums naturels. Parmi les fruits secs et déshydratés : amande, noix – dont la noix de Macadomia, venue d’Australie, moelleuse et grasse, au goût très fin -, pistache, fleur d’hibiscus au goût de groseille acidulée, gingembre, baie de goji cultivée en Himalaya, réputée comme étant le fruit le plus vitaminé au monde et antioxydant très puissant, kiwi, gingembre, abricot, framboise et bien d’autres encore exciteront vos papilles.

Un Stewartia pseudocamellia ‘Blue Dress’, aussi appelé Camellia d’été, au feuillage bleuté et aux couleurs flamboyantes à l’automne; un Davidia Involucrata ‘Sonoma’, nommé « arbre à mouchoirs » aux larges bractées blanches dès ses jeunes années; un Styrax japonica ‘Evening Light’ avec son feuillage pourpre, et des fleurs au printemps et à l’automne : un Betula nigra ‘Shiloh Splash’, bouleau au feuillage panaché dont l’écorce s’exfolie en brun foncé: chez Etienne Dardenne et Isabelle Chauvier, on a compris, on aime la beauté et la rareté. « À chaque jardin, son arbre », telle semble être leur devise. Au début de la pépinière, une rencontre entre deux personnes partageant la même passion pour les arbres. Lectures, visites de jardins et de parcs, fréquentation des foires aux plantes leur ont permis de conjuguer leur passion avec la création de leur pépinière en 2006. Une pépinière de taille modeste, certes – moins d’un hectare – mais prometteuse si l’on en croit les milliers d’arbres proposés.

Voisine d’Orléans, cette pépinière se consacre avec passion depuis plus de 23 ans aux plantes acidophiles, en particulier aux érables du Japon dont elle détient une collection de plus de 200 variétés (de 30 cm à 3,50 m) rares et toutes greffées. Depuis septembre 2012, la pépinière a été reprise par Gérard Hillion, qui, en quête perpétuelle de nouveautés, se plait à décrire la grande diversité des formes des feuilles, les nuances changeantes, le port tantôt érigé, tantôt déployé de l’arbre, qu’il taille et retravaille chaque année. Parmi tant de variétés, on retiendra Acer palmatum ‘Senkaki’ (ou ‘Sangokaku’), au feuillage vert du printemps à l’été, jaune d’or à l’automne, et dont le bois corail reste très beau en hiver ; le rarissime Acer palmatum var. dissectum ‘Filigree’ (Mérite de Courson Printemps 2005), d’un vert pâle délicatement « plumé » ; ‘Ukigumo’, au feuillage panaché blanc pastel (Recommandation de Courson Mai 2008), ‘Ueno-Yama’, orangé au printemps et jaune cuivré en automne, et enfin Nandina domestica ‘Gulf Stream’ (Recommandation Courson Octobre 2008). N’hésitez pas à leur rendre visite, ils se feront un plaisir de vous guider parmi les érables du Japon.

Le Trouve Plante est une base de données constamment mise à jour et qui référence 280 pépiniéristes et 67 0000 plantes. Le Trouve Plante fournit une aide précieuse aux jardiniers qui peuvent chercher en ligne, en quelques clics, la plante qu’ils recherchent, près de chez eux, partout en France ou au-delà. Le Trouve Plante donne la liste des pépiniéristes qui commercialisent toutes les variétés recherchées. Initialement créé par Bernard Merlet qui avait trouvé son inspiration au Royaume-Uni, le Trouve Plante est maintenant dirigé par Marc Mennessier (photo).  « C’est un outil unique en France », dit ce dernier. Lors des Journées des Plantes de Chantilly, les visiteurs pourront aussi utiliser ce logiciel pour être orientés vers les stands présentant les variétés qu’ils recherchent.

Située entre Montagne et Garrigue, coté Méditerranée, la mielerie du Rucher de l’Ours offre une large palette de miels aux saveurs les plus diverses, les plus caractéristiques de ce terroir d’exception. Miel, hydromel, pollen, gelée royale, pains d’épices, bonbons, depuis plus de 35 ans, Philippe Weibel, apiculteur-producteur, met sur votre table ce que les abeilles font de mieux dans nos Pyrénées. Le Rucher de l’Ours existe depuis 1975. Aujourd’hui, il exploite 300 ruches, dans les Pyrénées, avec une production annuelle d’environ 10 tonnes de miels les plus divers. Bien que non adhérent à un organisme délivrant des mentions, il a toujours travaillé dans l’esprit de ses convictions les plus profondes: le plus grand respect de la nature, des abeilles et de leurs productions. Les abeilles consomment leur propre miel; pas d’utilisation d’antibiotique; pas de répulsifs chimiques pour récolter. Tous les miels sont extraits et conditionnés à froid par les soins de Philippe et de son équipe. Ils ne sont pas mélangés, et lorsqu’ils cristallisent naturellement, un procédé mécanique (malaxeur a vis sans fin) est utilisé pour les rendre crémeux.

Depuis plus de 20 ans, Dominique de La Ronde des Confitures propose à ses clientes et clients une gamme de délicieuses confitures artisanales. Aujourd’hui, il passe le flambeau à deux sœurs passionnées de gastronomie, Isabelle et Véronique, pour continuer de vous offrir des confitures savoureuses et originales. La Ronde des Confitures, c’est une sélection de confitures réalisées grâce au savoir-faire de plusieurs artisans de nos belles régions de France. Parmi eux, Véronique élabore en Normandie toutes les recettes à base de pomme, Guillaume à Bagnères de Bigorre fabrique à façon nos velours de fruits et notre collection Grands Fruits avec toujours plus de fruits et moins de sucre et avec Dominique en Bourgogne, nous développons des parfums insolites comme la confiture cassis citron. Enfin venez découvrir des coups de cœur comme la cerise noire du Pays Basque, la crème de caramel au beurre salé de Belle-Île en Bretagne ou la crème de citron de Patrice le lorientais et comme chaque année, il y a des nouveautés pour régaler les amateurs de confitures. Derrière chaque artisan se cache une histoire, une passion et un véritable savoir-faire. La Ronde des Confitures est fière d’être leur ambassadrice de ses clients.

Voici une pépiniériste comme on en rencontre peu : Laury Railhet est en effet la spécialiste des protéacées, ces végétaux natifs d’Australie et d’Afrique du Sud qui restent très rares en France : connaît-on seulement les noms des africaines Protea, Leucadendron, Leucospernum, Cussonia, des australiennes Banksia, Hakea, Grevillea, pour ne citer qu’elles ? Et pour cause : leur culture est encore quasi expérimentale, comme le souligne notre amoureuse de ces belles exotiques, qui avoue avec bonne humeur avoir connu quelques déboires avant de comprendre que cette flore bien particulière ne demandait rien d’autre qu’un sol acide et sec, et surtout pas de terreau. Ce qui en fait des plantes paradoxalement très bien adaptées à la culture dans nos régions atlantiques et méditerranéennes où — non gélives pour certaines variétés comme les Banksia du Sud de l’Australie — leur très longue et très spectaculaire floraison hivernale (de septembre à juin) devrait réjouir plus d’un inconsolable de la mauvaise saison. Autant dire qu’une visite chez Laury Railhet s’impose pour tous les jardiniers curieux, collectionneurs et amateurs de raretés.

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