Peter chine en Angleterre, et, tel l’industrieux écureuil, nous rapporte en Normandie des tas de découvertes. Vieux outils à manche de frêne, arrosoirs en zinc, jarres anciennes de terre cuite, toutes sortes d’objets de curiosité trouvés ici ou là viennent faire de sa cour une vraie caverne d’Ali Baba. Et quand on lui demande ce que, parmi tout cela, il préfère,il est bien ennuyé : parce que, de jour en jour, les objets se renouvellent, que la merveille d’hier trouve preneur et qu’une nouvelle la remplace… Il y a aussi quelques fabrications récentes, issues bien sûr d’ateliers britanniques : notamment ces objets (vases Médicis, jardinières murales, fontaines…) à la belle apparence de terre cuite, mais réalisés dans un mélangede ciment et de résine pigmentée qui les rend bien plus solides et leur permet de rester toute l’année au jardin.
Cette pépinière familiale de Sologne propose exclusivement des plantes qu’elle cultive, teste et éprouve plusieurs années en pleins champs. Ce sont maintenant plus de 2 000 variétés qui sont en multiplication. Pour chacune des 3 familles collectionnées — iris, hémérocalles, pivoines, pavots —, l’accent est mis sur la recherche de variétés anciennes, afin de conserver des caractères intéressants, ainsi que sur l’arrivée de nouveautés qui apportent une évolution dans les formes, les couleurs, les tailles ou la rusticité. Toutes ces fleurs sont soigneusement décrites et nombre d’entre elles sont photographiées dans un catalogue annuel de 60 pages, mais aussi sur le site internet qui permet l’achat (sécurisé) en ligne ainsi que le dialogue direct. La famille Bourdillon se fait enfin une joie de recevoir les visiteurs dans son jardin d’exposition au mois de mai — et, pourquoi pas, en juillet pour cueillir les myrtilles en venant chercher leur commande.
Barbour, une histoire unique dans le monde du textile, une légende, des modèles iconiques, un patrimoine de plus d’un siècle de savoir faire au service de l’élégance britannique. Les modèles emblématiques côtoient les dernières vestes très « tendances ». Depuis 1894, au nord est de l’Angleterre, cette société éponyme crée des vêtements parfaitement adaptés à toutes les activités de plein air. Les « toiles huilées » s’invitent avec pertinence dans le monde du jardin contraint à toutes les épreuves climatiques; le discours éthique et environnemental s’immisce dans la fabrication de ces vêtements réputés dans le monde entier pour leur robustesse et leur longévité. « Un Barbour » ça se bonifie avec le temps, ne se jette jamais, se restaure, mérite une seconde vie, habille toutes les occasions, par tous les temps, et pourvoit à toutes tenues. Depuis 10 ans, Marie de Rouville dans sa boutique Barbour de Lyon, à l’angle de la Place Bellecour, expose avec une passion intacte toute la gamme de cette illustre marque : collection femme, homme, chapeaux, bottes, bagages…
Vous êtes de plus en plus nombreux à les aimer à la folie : les bambous ont la cote, et c’est auprès de cette association que vous apprendrez tout, tout sur eux ! Fondée en 1987, l’AEB se propose d’établir un lien entre les amateurs, pour partager leurs connaissances, leurs expériences de culture, leurs graines, leurs plants et leurs adresses… Planter et acclimater le plus grand nombre de bambous, organiser des voyages botaniques, échanger avec les associations étrangères : voilà un aperçu de ce que l’association offre comme buts à ses adhérents.
Un outil censé couper, et qui ne coupe pas, c’est assommant, voir dangereux. La solution simple, rapide et efficace à cet aigu problème d’aiguisage est la pierre de coticule. Cette pierre exceptionnelle provient de l’Ardenne belge, unique au monde, elle à la particularité de contenir du grenat en très fines particules. Employée avec de l’eau, elle permet de restaurer le tranchant des sécateurs, greffoirs, cisailles de jardin et aussi des outils domestiques ; couteaux, ciseaux, outils de menuiserie ainsi que de chirurgie ; rasoirs, scalpels, bistouris et même microtomes. Venez découvrir et pourquoi pas lui confier votre lame afin de mettre cette pierre à l’épreuve.
Au Moyen Âge, en l’absence de médications sophistiquées, les simples — c’est-à-dire les plantes aromatiques et médicinales — faisaient partie de la vie quotidienne. Employées pour soigner petits et grands maux, mais aussi simplement pour parfumer la cuisine, leurs vertus étaient alors tenues pour irremplaçables. En quittant les champs pour les villes, nous avons d’un coup oublié la tanaisie et l’aurone, la marrube, la mandragore et la rue, nous rappelant tout juste qu’il existait du thym, du romarin ou du serpolet. Mais, avec la tendance « bio » qui rencontre aujourd’hui de plus en plus d’adeptes, les aromatiques connaissent un vif regain d’intérêt. C’est ce qu’a bien compris Laurent Bourgeois qui, sur les collines de la Drôme, en cultive, selon les principes de l’agriculture biologique, plus de 400 variétés. Un trésor de parfums, qu’il est urgent de redécouvrir. À noter qu’il est l’auteur de plusieurs ouvrages : « Remèdes et recettes à la menthe », « Les Plantes aromatiques de A à Z », « Les aromatiques au balcon », « Mes recettes de beauté », « Le Potager bio facile », « Remèdes et recettes au thym », « Le grand livre des plantes aromatiques » aux Éditions Rustica.
Notre pays dispose d’un patrimoine arboré exceptionnel et les amoureux des arbres sont nombreux ; voici une association, animée par Georges Feterman, qui s’est donné pour mission de les associer à des professionnels et scientifiques afin de veiller sur cet héritage et le faire mieux connaître. Elle œuvre pour stimuler, promouvoir les recherches, diffuser les connaissances le concernant. En l’an 2000, l’association crée un label, Arbre remarquable de France, à l’occasion de l’opération « 200 arbres pour retrouver nos racines ». En 2012 elle crée le label Ensemble arboré remarquable. Ces deux labels permettent d’identifier, de recenser, de protéger, et de faire connaître les arbres remarquables sur tout le territoire français. Grâce à son réseau de correspondants répartis dans chaque département, l’association examine les critères physiques, biologiques, esthétiques et culturels des candidats. 20 ans plus tard, ces labels sont reconnus par l’ensemble des acteurs et ce sont quelque 800 arbres qui sont labellisés dans toute la France. En 2021, le secrétariat d’État à la Biodiversité leur a accordé son soutien officiel. A.R.B.R.E.S. organise également des expositions, des promenades découvertes, et a rédigé la déclaration des droits de l’arbre que de nombreuses municipalités signent chaque année.
Ingénieur en agronomie, passionné par les conifères depuis sa prime jeunesse, Jean-Pierre Misson les collectionne et en a étudié, tout au long de sa carrière scientifique, les différents modes de reproduction. Dans son jardin, il a réuni environ un millier de variétés qu’il multiplie à présent lui-même par semis, bouturage, ou le plus souvent par greffage. Ses préférés? Les conifères nains, à croissance lente et de faible développement, qui conviennent très bien aux petits jardins ou aux rocailles, comme Taxus baccata argentea ‘Minor’, extrêmement rare. Mais aussi le Pinus leucodermis ‘Pygmy’; ou encore le Pinus sylvestris ‘Saint George’, un pin de rocaille ne dépassant pas 20 à 50 cm, très rare car difficiles à multiplier. Sa spécialité? Le greffage sur tige de variétés rarement disponibles sous cette forme: Juniperus procumbens ‘Nana’ ou Picea abies ‘Acrocona Pusch’. Notre pépiniériste chercheur propose aussi 85 cultivars de Gingko biloba, des nains, des panachés, ceux qui présentent une jolie coloration à l’automne, d’autres encore qui sont cultivés pour la beauté de leurs fruits sans compter ceux greffés sur tige ou recherchés pour leur port fastigié ou pleureur.
Pas d’insecticides, ni de fongicides, ni de désherbants: aux Jardins de l’Oise, on est fier de faire pousser des plantes dans le respect de l’environnement. Cette pépinière familiale généraliste a vu quatre générations se succéder depuis 1970. Elle cultive en pleine terre et fournit particuliers, communes ou paysagistes. Elle propose avant tout une grande variété de fruitiers : abricotiers, cognassiers, pruniers, pommiers, pêchers, poiriers… A leur côté, une palette d’arbres tiges, érables, chênes, hêtres, bouleaux, magnolias ainsi qu’une sélection de variétés persistantes de plantes pour vos haies si vous voulez donner une touche d’originalité à votre jardin : le Photinia ‘Pink Marble’, avec ses jeunes pousses roses marbrées de crème, ou encore l’Ilex castaneifolda, un houx à grandes feuilles. La pépinière possède en outre quelques plantes rares : un Magnolia ‘Kobus’ qui supporte les terrains argileux, splendide avec ses fleurs blanches en étoile, au léger parfum de citron ; un Hibiscus paramutabilis à floraison blanche et à coeur rouge ; ou encore un Abelia chinensis, arbuste semi-persistant avec une floraison d’août à octobre.
Avec son réseau de 47000 membres, l’association Jardinot, créée en 1942 a pour but de transmettre par le jardinage le goût de la nature, le respect de l’environnement, le sens de l’amitié et de la solidarité. Elle gère aussi une soixantaine de centres de jardins familiaux dans toute la France dont les parcelles sont mises à la disposition des adhérents. Cultivant ensemble ces lopins, ces derniers bénéficient également d’animations conduites par des bénévoles les initiant par exemple aux méthodes de jardinage raisonné. Objectif : améliorer les pratiques horticoles des jardiniers pour réduire les impacts négatifs sur l’environnement. Une charte sert d’ailleurs de « bible » à l’association et lui permet, à l’aune de ces préceptes, d’accorder des certifications à des jardins extérieurs s’associant à la démarche pour reconnaître leurs efforts vis-à-vis de la nature. Sur le même principe, Jardinot dispense formations et conseils aux personnes intéressées par l’apiculture.
